La crise clastique...

...Est un trouble de comportement majeur bien connu en psychiatrie...

qui se caractérise par une violence inouïe avec des forces décuplées; "comme une sorte de voile blanc" qui aveugle subitement, disent les patients qui l'ont vécu, et c'est le clash; et qui consiste à tout casser dans la pièce où se trouve le sujet;

Une accumulation de frustrations, de vexations, de brimades, souvent associée à des insomnies, sur des personnalités immatures et narcissiques, peut provoquer, à l'occasion d'une simple contrariété, une absence totale du contrôle de soi;

Heureusement, la plupart du temps, les crises clastiques se passent en huis clos; mais le problème majeur, et par définition, pour le soignant est qu'on ne la voit pas venir; au contraire de la violence "qui monte lentement"...

Donc, reste à se protèger du mieux qu'on peut, sortir ou se planquer sous le bureau, si celui-ci n'a pas déjà été retourné...

Me revient ne mémoire une de ces crises, où le patient voulait voir son psychiatre qui était absent; je l'ai reçu et cela l'a fort contrarié; c'est quand il a fait basculer la bibliothèque que j'ai eu juste le temps de sortir...

Il n'est pas rare que trois personnes fortes parviennent tout juste à maîtriser le sujet, pendant que l'infirmière va chercher la seringue du sédatif puissant, en attendant l'ambulance;

Car les conséquences de ces crises nécessitent une hospitalisation, souvent de courte durée;

A la Pitié-Salpétrière, ou ailleurs...